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Troubles du spectre autistique et méthodologies adaptées 

 

Dans le cadre du cours dapprofondissement sur le spectre de lautisme, nous avons réalisé un PECS avec Lauranne Dewitte et Amalia Kafif. 

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   La farde PECS vue de lextérieur                 La partie « alimentation »                     La partie « émotions »                      La partie « extra » 

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             La partie « jeux & jouets »                                            La partie « soins »                                                La partie « activités » 

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Quelques recherches personnelles 

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« Fonctionnement de la mémoire chez les sujets avec autisme »

A. Gras-Vincendon, C. Bursztejn & J-M. Danion

 

J’ai choisi de m’intéresser à cet article car dès la lecture du titre je me suis posé plusieurs questions. 

Je me suis demandé si le trouble du spectre autistique avait des impacts sur la mémoire de l’individu et si certains comportements « autistiques » pouvaient être liés à une défaillance, ou au contraire à un sur-fonctionnement, de cette mémoire.

 

Pour rappel, l’autisme est un trouble neuro-développemental lié à un dysfonctionnement du cerveau. 

Plusieurs domaines du développement de l’enfant sont touchés, comme par exemple les fonctions cognitives. 

Étant donné que ces fonctions sont directement liées à l’acquisition et au maintien des connaissances, j’ai trouvé qu’il était pertinent de m’intéresser au fonctionnement de la mémoire chez les personnes ayant un trouble du spectre autistique. 

 

J’ai donc lu cet article avec beaucoup d’attention pour finalement apprendre que, de manière générale, la mémoire n’est pas perturbée dans son ensemble, chez des personnes ayant le trouble du spectre autistique. Néanmoins, certains sous-types de la mémoire sont altérés. 

 

Dans cet article, les auteurs s’intéressent également aux répercussions éventuelles que pourraient entrainer des perturbations des capacités mnésiques sur l’adaptation sociale des personnes autistes. 

 

Les différentes études utilisées dans cet article ont été réalisées principalement avec des adolescents ou des jeunes adultes, généralement sans déficience mentale associée. Les études tiennent rarement compte des enfants. 

 

Intéressons-nous à présent aux résultats de ces enquêtes. 

J’ai appris que la mémoire à court terme semble intacte chez les personnes ayant le trouble du spectre autistique (lors de l’utilisation d’items simples). 

En effet, l’effet de récence (la capacité à se rappeler mieux des derniers items d’une liste) est présent, voir même parfois supérieur que chez les témoins (personne sans trouble autistique).  

Néanmoins, l’effet de primauté (la capacité à se rappeler mieux des items de début de liste) est moins présent que chez les témoins, voir même carrément absent. L’effet de primauté dépend de la mémoire à long terme. 

 

Ensuite, une partie de cet article parle des difficultés qu’ont les personnes autistes à mémoriser des évènements vécus personnellement et à développer une théorie de l’esprit. Ces difficultés impliquent la conscience de soi et de l’identité personnelle et engendrent une difficulté à différencier ce qu’ils savent de ce que les autres savent.

 

La mémoire à court terme d’une personne autiste n’est pas atteinte de manière générale avec un matériel simple mais qu’elle s’altère lorsque la complexité du matériel augmente. 

Concernant la mémoire à long terme, les résultats en reconnaissance de matériel simple sont comparables aux résultats obtenus chez les personnes témoins mais des perturbations apparaissent également lorsque le matériel à mémoriser se complexifie. 

 

Par rapport aux questions que je me posais avant de lire l’article, je sais maintenant qu’il y a un lien entre les déficits de la mémoire et les symptômes de l’autisme mais que ces liens restent à approfondir. 

Les différentes forces et faiblesses de la mémoire des personnes autistes expliquent une partie de leurs difficultés à retenir, par exemple, des phrases complexes, des situations sociales ou encore des histoires et qu’elles peuvent engendrer une communication sociale moins bien adaptée et une résolution de problèmes plus compliquée. 

 

En tant que future orthopédagogue, c’est intéressant pour moi à savoir car je pourrai en tenir compte lorsque je serai, peut-être, en contact avec des personnes ayant ce trouble. Je pourrai en effet faciliter leur mémorisation en réduisant la quantité d’informations que je leur proposerai. Je pourrais également simplifier les données ou augmenter le temps que je laisserais aux bénéficiaires pour les traiter.

 

 

« Les critères diagnostiques de l’autisme et du syndrome d’Asperger : similitudes et différences »

Nathalie Poirier & Jacques Forget

 

 

Lors de notre cours d’introduction au spectre de l’autisme, nous avons vu que les troubles envahissants du développement (TED) étaient constitués de 5 catégories : le trouble autistique, le syndrome de Rett, le trouble désintégratif de l’enfance, le syndrome d’Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié.

Nous nous sommes particulièrement intéressés au trouble autistique ainsi qu’au syndrome d’Asperger. 

 

J’ai souhaité m’intéresser davantage au syndrome d’Asperger dans ce travail car il m’intéresse beaucoup et je me pose encore de nombreuses questions à son sujet. Par exemple, avant de lire cet article, je n’avais pas une idée très précise des similitudes et des différences entre le syndrome d’Asperger et le trouble autistique. 

De plus, j’ai souhaité faire des recherches supplémentaires sur ce syndrome car j’ai été épatée de voir tout ce que Josef Shovanec était capable de faire. Si je n’avais pas entendu qu’il était atteint d’un trouble envahissant du développement, je ne l’aurais pas imaginé, ou en tous cas pas directement. 

 

J’ai donc commencé des recherches sur le syndrome d’Asperger et je me suis rendu compte que le diagnostic des différents sous-groupes des troubles envahissants du développement pouvait être difficile à établir. 

Il est particulièrement compliqué de distinguer le trouble autistique du syndrome d’Asperger. 

 

En tant que future orthopédagogue, je pense qu’il est important que je sois consciente des différences qui existent entre ces troubles car, même si je n’aurai pas à poser de diagnostic, je les prendrai peut-être en charge. Je devrai alors proposer des activités et des aménagement adaptés et adéquats. 

 

Voici le tableau dans lequel j’ai répertorié les similitudes et les différences entre les deux troubles.

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Bibliographie :

 

  • Frère, S. (2018). Troubles du spectre autistique. Syllabus. Haute École de Bruxelles.

  • Gras-Vincendon, A., Bursztejn, C., & Danion, J. M. (2008). Fonctionnement de la mémoire chez les sujets avec autisme. L'Encéphale, 34(6), 550-556.

  • Poirier, N., & Forget, J. (1998). Les critères diagnostiques de l’autisme et du syndrome d’Asperger: similitudes et différences. Santé mentale au Québec, 23(1), 130-148.

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Si vous souhaitez télécharger ce travail, cliquez sur le lien ci-dessous : 

Professeur : Sylvie Frère 

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