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Dyspraxie 

 

Recherches personnelles sur la dyspraxie 

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« La dyspraxie est un défaut de coordination des gestes, un trouble très peu connu mais qui toucherait pourtant près de 5% des enfants. »

Selon Manon, la dyspraxie « c’est les mains, surtout l’écriture et les gestes ».

(C’est pas sorcier : Les troubles Dys.) 

 

 

Je vais brièvement résumer ce qu’est la dyspraxie, grâce au cours de Madame Frère.

Ensuite, je vais également récapituler les différentes sortes de dyspraxies en vue d’avoir une vision globale. 

 

La dyspraxie est un trouble neuro-développemental.

Ce trouble engendre des difficultés à planifier, organiser et automatiser des gestes moteurs. 

Le contrôle, la coordination et la planification des mouvements volontaires est donc complexe et plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’effectuer une séquence qui est composée de plusieurs étapes. 

Un enfant dyspraxique n’arrive jamais à automatiser les gestes. Il sera donc beaucoup plus vite fatigué qu’un enfant sans dyspraxie puisqu’il doit mettre beaucoup plus d’énergie dans la réalisation de ses mouvements. 

 

La dyspraxie n’est pas liée à un manque de motivation de l’enfant ou à un déficit intellectuel ! 

 

Il existe différents types de dyspraxies :

 

  • la dyspraxie constructive : elle engendre des difficultés lors d’activités pendant lesquelles il faut construire ou assembler quelque chose, comme par exemple les Légos, les puzzle etc. 

 

  • la dyspraxie constructive visuo-spatiale : elle associe la dyspraxie constructive avec des troubles de l’organisation spatiale et de la structuration spatiale. La reproduction de dessins sera par exemple très compliquée. 

 

  • la dyspraxie idéatoire : c’est un trouble de la succession chronologique qui va rendre compliquée la succession de plusieurs étapes nécessaires à manipuler un objet (utiliser un compas, un tournevis, ...). 

 

  • la dyspraxie idéomotrice : c’est un trouble de l’organisation des gestes symboliques, sans réelle manipulation. Les jeux de « faire semblant » et d’imitation seront, par exemple, très difficiles pour la personne. 

 

  • la dyspraxie d’habillage : elle engendre des difficultés d’orientation et des difficultés pour s’habiller/se désahabiller. Les personnes ayant cette dyspraxie vont, par exemple, mettre leur t-shirt à l’envers et auront également difficile à respecter l’ordre des vêtements. Elles ont aussi des problèmes de motricité fine. Ex. : nouer leurs lacets ou fermer une tirette sera donc compliqué. 

 

  • la dyspraxie orofaciale ou bucco-linguo-faciale : elle va engendrer des difficultés à réaliser des gestes des organes de la phonation et du visage. Les personnes ayant cette dyspraxie auront par exemple beaucoup de difficultés à articuler, à siffler, à souffler, à faire des bulles, ...

 

  •  la dysgraphie dyspraxique : cette dyspraxie engendre des grosses difficultés en écriture. Malgré sa pratique et le développement de la personne, l’écriture ne s’améliorera pas beaucoup. 

 

 

En énumérant toutes ces dyspraxies, je ne peux m’empêcher de penser que les enfants dits « dyspraxiques » peuvent donc en fait tous avoir des difficultés différentes, malgré qu’une partie de leur diagnostic soit commune. 

 

J’ai choisi de m’intéresser aux différents signaux d’alerte qui pourraient nous permettre de repérer, de soupçonner une dyspraxie. 

 

Voilà les éléments principaux à remarquer :

 

  • difficultés dans des gestes moteurs (écriture, habillage, dessin, collage, alignement, activités sportives, activités musicales, ...)

  • difficultés d’orientation dans l’espace et dans le temps : la personne a des difficultés à se retrouver dans l’école, elle a tendance à perdre très vite ses affaires, à être désordonnée, elle confond les heures de cours, arrive souvent en retard, ...

  • manque de soin, désordre sur les feuilles 

  • troubles oculomoteurs (saccades anarchiques, ...) 

  • difficultés pour raconter, expliquer : le discours est confus, ...

  • troubles de la parole (articulation, ...) 

  • troubles de l’orthographe et/ou de la lecture : sauts de mots, sauts de lignes, ...

  • difficultés en mathématiques (notion de nombre, dénombrement, géométrie, ...) surtout à l’écrit

  • isolement

  • souvent fatigué

  • découragement, ennui 

  • difficultés d’adaptations aux nouveautés ou aux changements 

  • difficultés à recopier du tableau 

  • faible estime de soi 

 

Lors de mes recherches sur la dyspraxie, j’ai consulté un article qui reprend les témoignages de parents d’enfants souffrant de troubles d’apprentissages ou d’autres handicaps. [1]

L’un d’eux dit « c’est à l’école de s’adapter, pas aux élèves ». Cette phrase ne m’a, au début, pas choquée. Je la trouve tellement évidente ! Cependant, après quelques secondes d’analyse, je me suis demandé pourquoi tous les enseignants ne le faisaient pas ? Est-il donc si compliqué d’adapter ses leçons à un enfant avec un trouble d’apprentissage ? 


Suite à ce constat, j’ai décidé de créer des petites « fiches-outils » dans lesquelles je reprendrais les différents aménagements faciles à mettre en place qui faciliteraient la vie des enfants dyspraxiques. Beaucoup de ces aménagements peuvent également être utilisés avec des adultes. 

 

En tant qu’institutrice primaire, je me suis sentie plus concernée par les enfants et j’éprouvais le besoin d’être davantage « outillée ».  

 

[1]Hugues, J. (2018). Troubles dys, autisme et handicap à l’étranger : des parents témoignent.En ligne https://lepetitjournal.com/expat-pratique/famille/troubles-dys-autisme-et-handicap-letranger-des-parents-temoignent-228965?fbclid=IwAR341ZEiGl1yu0o0vsyV5hj2QWpJfKrJPu31hSIGAZuTHNpgX9JNs9gku0A.

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Comportements attendus de la part de l’enseignant :

 

o  expliquer aux autres enfants de la classe et aux professeurs les raisons des aménagements mis en place ; 

o  être patient, tolérant, bienveillant face à la lenteur de l’enfant et face au manque de soin de ses travaux ;

o  avoir une communication régulière avec les parents ainsi qu’avec les autres professionnels qui travaillent avec l’enfant ;

o  valoriser les progrès, mettre en évidence les choses que l’enfant fait bien – mieux ;

o  réduire au maximum les éléments distracteurs (chuchotements près de l’enfant, fenêtre, ...) ;

o  diminuer au maximum les moments d’écriture ;

o  utiliser et varier les différents canaux d’apprentissages ;

o  permettre, si nécessaire, à l’enfant d’utiliser les notes d’un autre enfant ;

o  tolérer l’utilisation d’outils (correcteurs orthographiques, calculatrice, logiciels, ...) ;

o  autoriser l’utilisation de l’ordinateur (il faut que l’enfant soit formé à son utilisation !) ;

o  utiliser un code couleur ;

o  valoriser les compétences de l’enfant, lui faire remarquer ce en quoi il est doué ;

o  encourager tous les progrès de l’enfant

o  . . .

 

Lors du travail en classe :

 

o  autoriser l’enfant à utiliser un ordinateur, s’il sait s’en servir ;

o  autoriser l’utilisation d’un outil d’aide à la lecture (cache, latte, ...) ;

o  laisser l’enfant utiliser des outils d’aide (logiciels spécialisés, correcteur orthographique, calculatrice ...) ;

o  vérifier régulièrement le journal de classe et les notes de l’enfant. Si besoin, lui proposer d’utiliser les notes d’un autre élève qui sont bien structurées ;

o  fournir le plus souvent possible à l’enfant les versions numériques adaptées (polices, taille, longueur du texte, ) ;

o  laisser l’enfant choisir l’instrument scripteur qu’il veut utiliser ;

o  donner à l’enfant ou écrire au tableau les informations importantes (ex : les étapes, les points abordés, ...) ;

o  . . . 

 

Supports utilisés :

 

o  utiliser une taille et une police adaptée ;

o  accepter les ratures (veiller toutefois à ce que l’enfant puisse toujours se relire) ;

o  quand c’est possible, donner à l’enfant les versions numériques afin qu’il puisse les lire et/ou les compléter à l’aide de logiciels spécialisés ;

o  donner des documents clairs et aérés ;

o  éviter d’utiliser des feuilles recto-verso ; 

o  numéroter les feuilles quand il y en a plusieurs ; 

o  aider l’enfant à s’organiser sur sa feuille, dans son journal de classe, ... 

o  laisser l’enfant choisir l’outil et le support qu’il veut utiliser pour écrire (cependant veiller à ce qu’il ne se fatigue pas trop en utilisant longtemps un outil qui est compliqué pour lui) ;

o  . . . 

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Évaluations :

 

o  prévenir l’enfant bien à l’avance ;

o  réduire la quantité de travail ou accorder plus de temps à l’enfant pour le réaliser ;

o  utiliser un outil de gestion du temps (Time Timer, ...) ;

o favoriser les évaluations orales ;

o  encourager l’enfant à utiliser un fluo pour mettre les éléments essentiels en évidence ;

o  autoriser l’utilisation d’un outil d’aide à la lecture (cache, latte, ...) ;

o  laisser l’enfant utiliser des outils d’aide (logiciels, correcteur orthographique, ) ;

o  diviser les questions, si besoin, afin que les enfants aient une seule consigne à la fois ;

o  favoriser la qualité plutôt que la quantité ;

o  proposer des correctifs à l’enfant ;

o  utiliser plutôt des questionnaires à choix multiples ou des textes lacunaires pour diminuer les efforts de l’enfant ;

o  lire chaque question oralement et s’assurer que l’enfant les ait bien comprises avant de le laisser commencer ;

o  . . .

 

Devoirs :

 

o  vérifier régulièrement le journal de classe ;

o  donner les matières à étudier bien à l’enfance, tenir compte des difficultés de mémorisation de l’enfant avant une interrogation ou une présentation (poésie, exposé, ) ;

o  limiter la quantité de travail, privilégier plutôt la qualité ;

o  encourager l’enfant à se rappeler régulièrement ce qui a été vu (fiche outils, résumés, mind map, ...) ;

o  autoriser l’enfant de faire la dictée à l’adulte (l’enfant dicte à l’adulte ce qu’il veut écrire) ;

o  autoriser l’utilisation d’un ordinateur, d’une tablette, ... 

o  . . . 

 

Spécifiquement à certaines matières : 

 

  • Français (lecture et écriture) : 

 

o toujours garder en tête que quand l’enfant dyspraxique écrit, il effectue une double tâche : il se concentre sur le geste (qui n’est  o  pas automatisé) et sur l’orthographe, le sens et le contenu. Cela engendre donc une très grande fatigue.

o  privilégier l’écriture via un ordinateur ou une tablette, s’il est formé à son utilisation (sinon, le (faire) former !) ;

o  laisser plus de temps à l’enfant pour sa production écrite ;

o  autoriser la personne à rendre un travail sous une autre forme que celle demandée (mind map, ...) ;

o  autoriser et encourager l’utilisation d’outils d’aide (correcteur orthographique, logiciels spécifiques, ...) ;

o  comptabiliser une seule fois les erreurs de même type lors d’une évaluation ;

o  lors d’une dictée : parler lentement, par petites unités et répéter plusieurs fois si nécessaire ;

o  si la lecture de ce que l’enfant a écrit est difficile, vérifier oralement ;

o  diminuer la taille des textes à lire ;

o  lors de la lecture, proposer à l’enfant d’utiliser un « guide » (suivre son doigt, surligner au fluo, ...) ;

o  éviter les mots croisés, mots fléchés, ...

o  utiliser plutôt les textes lacunaires et les questionnaires à choix multiples ;

o  . . . 

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  • Mathématiques, sciences, histoire et géographie : 

 

o  être conscient que l’enfant a beaucoup de difficultés à comprendre et à réaliser des schémas, des tableaux à double entrée, des graphiques, ... 

o  proposer à l’élève d’expliquer ces graphiques, schémas, etc. à l’oral s’il est en difficultés par écrit ;

o  utiliser des repères de couleurs pour faciliter le repérage dans un schéma, dans un tableau, ... 

o  tolérer le manque de soin dans les schémas, graphiques, ... 

o  améliorer la structuration spatiale en proposant des activités lors desquelles l’enfant va utiliser son corps ;

o  . . . 

 

  • Langues étrangères :  

 

o  ne pas oublier que la construction et l’analyse de phrase sont très compliquées pour un enfant dyspraxique ;

o  proposer à l’enfant d’utiliser les notes de cours d’un autre enfant ou de l’enseignant afin qu’il puisse se concentrer sur ce qui est dit oralement lors de la séance ;

o  donner à l’enfant des listes de vocabulaire claires, aérées, avec des polices de caractères lisibles. Les illustrer d’images ou de pictogrammes qui faciliteront la mémorisation ;

o  lors des évaluations / examens : ne pas mettre deux examens de deux langues différentes à la suite, cela favoriserait la confusion entre les langues ;

o  . . . 

 

  • Éducation physique : 

 

o  se souvenir que l’enfant dyspraxique a de grosses difficultés lors de la planification, de l’organisation, de l’exécution et de l’automatisation de gestes moteurs ;

o  laisser plus de temps à l’enfant lors de l’habillage et du déshabillage ;

o  avoir des objectifs spécifiques pour l’enfant dyspraxique qui soient adaptés à ses capacités. Il ne saura pas effectuer tous les mouvements comme les autres enfants, même en s’entrainant pendant des heures.

o  évaluer le dépassement de soi et les progrès de l’enfant ;

o  . . . 

 

  • Éducation artistique : 

 

o  un enfant dyspraxique se sent souvent mal à l’aise avec le dessin ;

o  tolérer les manques de soin et les imprécisions ;

o  proposer des feuilles plus grandes ;

o  tolérer des dessins en noir et blanc ;

o  si besoin, proposer à l’enfant d’utiliser des pochoirs ;

o  mettre en valeur les réalisations de l’enfant ;

o  . . . 

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Toutes ces petites « astuces » ne demandent pas des mesures exceptionnelles. La plupart sont faciles à mettre en place. Par contre, il est nécessaire d’être informé sur leur efficacité pour pouvoir les mettre en place.

 

J’ai terminé ma formation d’institutrice primaire en juin 2018. Au mois de septembre j’aurais pu enseigner dans une classe (ordinaire ou spécialisée) et compter parmi mes élèves, des enfants dyspraxiques. 

Je me serais sentie désemparée par rapport aux problèmes rencontrés : que mettre en place, et comment les aider tout en gérant le reste de la classe.

J’aurais effectué des recherches afin de mieux connaître ce type de troubles.

Cependant, avec toutes les préparations, et la vie quotidienne d’un enseignant, j’aurais manqué de temps pour tout gérer …

Je ne suis donc pas certaine que j’aurais vraiment été efficace avec un enfant dyspraxique.

 

Je pense que, durant les études d’institutrice primaire, les cours dédiés aux différents troubles d’apprentissages sont trop vite « survolés ». Néanmoins, je suis consciente que la matière à voir est importante et que les heures de cours étant limitées, tout ne peut pas être approfondi... 


Au terme de ce cours, et après toutes ces recherches, je vois concrètementce qui est bénéfique pour des enfants dyspraxiques et je me sens beaucoup plus outillée pour travailler avec eux. 

Je me sens également davantage motivée pour travailler avec ces enfants car je comprends mieux leurs difficultés...

 

 

Emission « Cest pas sorcier ! » :

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Lors de mes recherches, j’ai également regardé l’émission « C’est pas sorcier : les troubles Dys ». Je l’ai trouvée très intéressante, elle explique très bien les troubles de l’attention, en général, mais explique aussi plus en détail la dyslexie et la dyspraxie. 

Vous retrouverez ci-dessous la retranscription de quelques passages que j’ai trouvés très clairs et qui résument particulièrement bien les différents aspects abordés dans ce travail autour de la dyspraxie. 

 

Voilà une belle allégorie qui explique d’une manière très claire, selon moi, la dyspraxie.   

 

« Lancer un ballon, enfiler une paire de chaussette, verser de l’eau dans un verre, découper sa viande, ranger un livre, voilà des gestes que l’on fait sans réfléchir et qui, pourtant, sont le résultat d’un processus complexe qui nécessite l’intervention ordonnée de plusieurs zones du cerveau et une répartition des tâches dignes d’un équipage de voilier. 

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  • Au poste de commande, il y a le lobe frontal. C’est lui qui fixe l’objectif : lancer la balle, par exemple. Il ne prend pas cette décision à l’aveuglette. Il est informé par des vigils qui sont dans le lobe pariétal. Ces zones du cerveau vont l’informer sur la position du corps, la position des différents membres dans l’espace, et aussi, la position de la cible. (...)

  • Le lobe frontal envoie ses ordres à ses seconds qui se trouvent également dans la zone pariétale. Ce sont eux qui vont choisir les muscles à actionner pour lancer le ballon. Cela dit, l’ordre n’est pas immédiatement transmis au matelot. 

  • Au préalable, il va passer par des quartiers maitres : les ganglions de la base et le cervelet qui vont peaufiner la demande (déterminer avec précision le mouvement, la position de l’avant-bras et du bras, la durée de la flexion et la vivacité du geste).

  • Quand tous ces détails sont réglés, l’ordre revient au matelot qui l’envoie aux différents muscles. 

  • L’ordre transite par la moelle épinière puis l’avant-bras et le bras entrent en action, tandis que le reste du corps ajuste sa position pour rester en équilibre et face à la cible. 

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Par conséquent, vous voyez bien qu’un tout petit grain de sable dans cette belle mécanique suffit à perturber la coordination du mouvement ? Et bien, c’est ça la dyspraxie ! » (Jamie) 

 

J’ai souhaité vous partager cette petite explication car je la trouve très imagée et elle m’a permis de voir, concrètement, ce qui se passe chez une personne dyspraxique. 

 

Ensuite, je vous propose une petite discussion entre Fred et le papa de Manon, une petite fille dyspraxique. Cet extrait parle des aménagements possibles et nous propose une série d’idées pratiques pour la vie quotidienne, hors milieu scolaire. 

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« Fred :  Est-ce qu’il existe une rééducation ? 

   Le papa : En partie, mais c’est surtout le développement de moyens de compensation qui permettent à Manon de trouver des manières de faire qui ne la mettent plus en difficultés ou en situation fatigante.

Concrètement, dans la vie quotidienne, c’est : 

-  lui mettre son set de table antidérapant pour éviter que ça glisse ; 

-  plutôt choisir une assiette creuse pour éviter que ça ne déborde ; 

-  ne pas avoir de pantalons à boutons mais plutôt à élastiques ; 

-  avoir des chaussures à scratch 

-  d’avoir, sur la fermeture éclair de son manteau, un petit pompon pour lui faciliter la fermeture de sa veste, ...  

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C’est tous des petits détails qui font que Manon sera plus à l’aise dans son quotidien et plus autonome. »

 

Enfin, voilà une partie dans laquelle Jamie explique l’intérêt de mettre en place des aménagements et de proposer des outils aux enfants dyspraxiques (et aux enfants ayant d’autres troubles d’apprentissage). 

 

Jamie : « L’idée, c’est de soulager l’enfant, de le libérer de certaines tâches qui accaparent son attention et l’empêchent d’aller plus loin. Pour mieux comprendre, on va prendre un exemple. 

 

Un enfant qui recopie un énoncé inscrit au tableau n’utilise pas, en principe, toute sa concentration. Même s’il est très attentif, il a encore du potentiel. L’écriture, pour lui, est devenue un geste automatique. C’est ce qui lui permet de tendre l’oreille quand l’instituteur (ou l’institutrice) précise qu’il y a un piège dans l’énoncé. En fait, cet enfant peut accomplir ces deux tâches car l’une des deux est devenue quasi automatique. 

 

Prenons le cas d’un enfant dyspraxique maintenant. Chez lui, l’écriture n’a absolument rien d’automatique. Au contraire, elle requiert toute son attention. Résultat : quand l’instituteur (ou l’institutrice) précise qu’il y a un piège dans l’énoncé, et bien il ne l’entend pas. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas assez attentif, mais parce qu’il est trop concentré sur le tracé de ses lettres. (...) 

 

Pour faciliter la vie de ces enfants atteints de troubles « dys », il faut justement éviter ces situations de doubles tâches.

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A un enfant chez qui le tracé des lettres nécessite trop d’attention, on va donner un ordinateur. Le clavier va faciliter la prise de notes.

A un enfant chez qui les soustractions et les additions nécessitent trop d’attention, on va donner une calculette.  

Tous ces outils vont permettre à ces enfants, qui ont une intelligence tout à fait normale, de raisonner et de réfléchir afin de comprendre et d’apprendre. »  (C’est pas sorcier, les troubles Dys, 2015.)

 

Si vous souhaitez visionner la vidéo, cliquez sur ce lien : 

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Grâce à ce travail, je comprends mieux les dyspraxies et les difficultés rencontrées par les personnes dys…   ! 

J’ai plusieurs idées d’aménagements faciles à mettre en place et qui me permettront d’aider les personnes dyspraxiques que je pourrais rencontrer. 

 

J’ai également visionné une vidéo que je vous propose ci-dessous. 

Celle-ci nous explique la dyspraxie au travers des yeux d’un enfant qui la vit : Gaël

Ce dernier point de vue me semble être une bonne manière de revenir à l’essentiel : la personne qui se cache derrière tous ces termes forts complexes.  

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Bibliographie :

 

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Honnons, A. (2011). Dyspraxie. ANAE. En ligne   https://vimeo.com/12801116  

Si vous souhaitez télécharger le travail qui vous a été présenté, cliquez sur licône ci-dessous :

Professeur : Sylvie Frère 

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