Retour réflexif

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Avant même d’avoir commencé ce cours, j’avais déjà hâte.

En effet, le sujet des enfants malades est un sujet qui m’intéresse énormément depuis quelques temps.

Et plus particulièrement, depuis que j’ai découvert le film « Et les Mistrals Gagnants ».

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Ce documentaire raconte l’histoire très poignante de cinq merveilleux enfants :

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Ces enfants ne se connaissaient pas tous avant le film mais ont pourtant bien des choses

en commun. Ils souffrent tous d’une maladie grave et sont tous hospitalisés.

Anne-Dauphine Julliand, la réalisatrice, aurait pu filmer un documentaire sur la maladie.

Mais elle a choisi de faire un film « sur la vie, tout simplement », comme elle le décrit si bien.

Et c’est vraiment ça que nous découvrons durant le film, la vie de ces enfants.

Malgré leurs maladies, ils arrivent à nous transporter dans leur univers et nous partagent

leur joie de vie, leurs fous rires, leurs peines parfois, mais par-dessus tout,

ils parviennent à nous (ré)apprendre à vivre pleinement et à profiter de chaque instant.

 

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Lorsque je suis allée voir « Et les Mistrals Gagnants » au cinéma, j’étais très impatiente. J’attendais ce moment depuis que j’avais vu la bande annonce !

Je m’étais alors renseignée sur Anne-Dauphine Julliand et avais découvert l’histoire de cette formidable maman. J’avais donc lu (pour ne pas dire dévoré), ses deux romans : « Deux petits pas sur le sable mouillé », et « Une journée particulière ».

 

(Si le sujet vous intéresse, je vous conseille sans aucun doute de lire ces livres !)

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Une fois les deux livres d’Anne-Dauphine Julliand dévorés, j’étais impatiente de découvrir son film.

A partir de la première minute du documentaire et jusqu’à la dernière seconde, j’étais complètement fascinée. Les cinq petits lous qui nous accueillent dans leur monde nous partagent leur vie avec beaucoup de simplicité et de générosité.

Je suis ressortie de la séance avec une seule chose en tête : « Quand on est malade, ça n’empêche pas d’être heureux. Je pense que rien n’empêche d’être heureux ». Cette magnifique phrase nous est offerte par Charles et je trouve qu’elle résume parfaitement la philosophie de vie que ces enfants nous transmettent.

 

Une autre phrase qui m’a profondément marquée, partagée cette fois pas Anne-Dauphine Julliand, est la suivante : « Il faut ajouter de la vie aux jours lorsqu’on ne peut ajouter de jours à la vie ».

En plus de voir la vie avec un nouveau regard, ce film et ces deux romans m’ont aussi permis de comprendre ce que je voulais faire.

Je n’ai pas décidé de devenir médecin, je n’apprendrai pas à soigner des maladies graves et je ne découvrirai probablement pas de remède miracle contre le cancer.

Je n’ai pas non plus choisi d’abandonner mes études d’institutrice primaire mais j’ai décidé de mettre un peu de mon temps libre au profit d’une association.

 

Je voulais contribuer à apporter du bonheur aux enfants qui passent par des moments difficiles.

Je voulais me rendre utile, contribuer à leur épanouissement et partager leur joie de vivre. Je voulais les accompagner et arriver à leur faire vivre des petits instants de bonheur.

J’ai donc choisi d’être bénévole pour l’association « Un temps pour aimer », qui rend visite à des enfants hospitalisés.

 

Lors de nos visites dans les hôpitaux, nous avons réalisé des activités de bricolage avec les enfants. Nous passions également dans chaque chambre et offrions un cadeau à chaque enfant, en fonction de ce qu’il savait et aimait faire.

 

Lors de ces activités, j’ai pu vivre des instants de partage avec les enfants malades et j’ai trouvé ça magnifique.

Je suis persuadée que ces moments que j’ai vécus avec ces enfants font partie des instants qui m’ont dirigée vers l’orthopédagogie.  

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