Déficience sensorielle
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Analyse réflexive
Lors de ce cours, nous avons abordé deux types de déficiences sensorielles :
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La déficience visuelle
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La déficience auditive
J’étais particulièrement intéressée par ces cours car c’était nouveau pour moi. Je n’avais jamais suivi de formation liée à ces types de déficiences.
J’étais impatiente d’en apprendre davantage.
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Voilà quelques questions que je me posais, avant d’avoir les séances de Monsieur Gonda :
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Quels sont les facteurs qui peuvent faire apparaître une déficience sensorielle ?
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Comment un enfant atteint d’une surdité profonde peut-il apprendre à parler ?
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Comment une personne aveugle apprend-t-elle à lire le braille ?
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Comment peut-elle associer l’écriture braille d’un mot à sa signification sans la voir ?
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Une déficience auditive ou sensorielle a-t-elle un impact sur le développement psychomoteur (équilibre, ...) de l’enfant ?
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Lors des différentes séances que nous avons vécues, nous avons abordé beaucoup de ces points-là et j’ai trouvé cela très intéressant.
Je vais résumer les points principaux qui m’ont marquée.
Pour commencer, nous avons été invités à lire un article sur la surdité et à en dégager 15 mots qui évoquent, pour nous, des conséquences et des difficultés qu’entraine une déficience auditive.
Voici les 15 mots que j’ai sélectionnés, en collaboration avec Lauranne Dewitte.
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Confusion de mots proches
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Confusion de voyelles proches
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Ambiance bruyante
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Lecture labiale parfois impossible
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Intégration sociale et scolaire
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Caractère bilatéral plus invalidant
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Contrôle du timbre et de la hauteur de la voix imparfaite
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Se sentir incompris
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Frustrations
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Maladresse
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Perte d’estime de soi
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Retards psychomoteurs
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Retards dans le développement cognitif
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Anxiété
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Réajustement des repères parfois nécessaires
Ce que j’ai trouvé très surprenant au moment de partager les mots choisis par chaque groupe, c’est que ceux-ci étaient très variés. Je pensais que tout le monde aurait plus ou moins les mêmes termes mais en fait pas du tout ! Cela montre à quel point chacun a un avis et une vision de ces déficiences différents.
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En effet, chacun choisit les mots qui lui semblent les plus importants et la variété des mots entendus lors de la mise en commun témoigne que chacun à des priorités différentes.
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Une autre séance que j’ai particulièrement appréciée portait sur la déficience visuelle.
Monsieur Gonda nous a fait découvrir différentes paires de lunettes que nous pouvions essayer et qui nous permettaient de voir « à travers » les yeux d’une personne atteinte d’une déficience visuelle.
Voilà différentes pertes de visions possibles
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perte de la vision centrale :
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difficultés de lecture (lettre ou mot déformés, masqués) ;
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difficultés dans la vision de détail
(reconnaissance de visage, lecture de l’heure,
localisation des poignées de portes…) ; -
possibilité de se déplacer et de s’orienter
sans trop de difficultés. ; -
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perte de la vision périphérique (en tunnel) :
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difficultés dans les déplacements
(détection d’obstacle et d’orientation) ; -
possibilité de lire certains caractères ;
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vision floue :
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acuité visuelle réduite
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difficultés de lecture et besoin de grossissement ;
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forte sensibilité à la luminosité ;
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vision avec des tâches :
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la lecture est rendue difficile, le texte peut paraître
déformé et flou, les lettres peuvent sembler disparaître ; -
la possibilité d’autonomie reste présente ;
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Lien des photos : https://ona.be/que-faisons-nous/sensibilisations-et-formations/cecite-et-malvoyance/
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Enfin, j’ai été ravie de découvrir, durant ce cours, le fonctionnement de l’alphabet braille.
Nous avons appris comment une personne porteuse d’une déficience visuelle fait pour apprendre à lire le braille et je trouve ça fascinant !
Lorsque nous avons essayé de déchiffrer une phrase que Monsieur Gonda avait écrite en braille, j’ai eu très difficile.
Je n’arrivais pas à sentir du bout des doigts les différences entre les signes car je ne sentais pas bien les différents points. Je m’aidais principalement de mes yeux pour associer l’emplacement des points par rapport à leur signification !
Cette séance m’a fait prendre conscience de la difficulté et de la patience que doit demander l’apprentissage du braille.
Pour terminer, voici quelques bases d’informations que j’ai trouvées durant mes recherches et qui me semblent intéressantes :
1) Le site de l’AQPEHV (Association Québécoise des Parents d’Enfants Handicapés Visuels)
On y trouve toutes sortes d’informations très intéressantes ( idées d’activités à réaliser, un groupe de soutien, des témoignages, des informations sur la déficience visuelle, des textes intéressants, des capsules vidéos, ...).
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Site de l’AQPEHV: http://www.aqpehv.qc.ca/deficience-visuelle.php​
2) L’Œuvre Nationale des Aveugles (ONA)
Sur ce site, nous pouvons trouver différentes informations (accompagnement social, accompagnement scolaire, centre de documentation, loisirs, sensibilisation, ...).
Voilà une vidéo que j’ai trouvée particulièrement intéressante sur ce site. Plusieurs personnes nous expliquent leur vie au quotidien malgré leur déficience visuelle. Cette vidéo nous permet d’entendre l’avis de ces personnes sur leur handicap mais nous offre également la possibilité de voir que leur handicap ne les empêche pas d’être heureux.
Un témoignage m’a particulièrement marquée, j’ai donc décidé de vous le partager :
​« Très souvent quand on est handicapé, on ne se sent pas soi-même différent tout de suite. On se sent différent à partir du moment où l’autre nous considère comme différent et c’est ça qui peut engendrer de la souffrance. »
Grégoire, 17 ans
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Lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=L8HcNca4kyE
Voici une autre vidéo très intéressante. Elle explique certains rôles de l’ONA et nous découvrons comment ils intègrent des enfants aveugles dans des écoles ordinaires.
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Lien de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=A0WUtkYGUbs&feature=youtu.be
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Site de l’ONA : https://ona.be
3) ​Le site de la ligue braille
Ce site contient plusieurs informations qui pourraient nous être très utiles, en tant que futurs orthopédagogues, car nous aurons peut-être l’occasion de travailler avec des personnes malvoyantes.
Sur ce site, nous pouvons trouver des informations sur le déplacement, sur la vie à domicile, sur la façon de communiquer, sur les études et les métiers que peuvent faire des personnes ayant des déficiences visuelles, etc.
Site de la ligue braille : https://www.braille.be/fr
4) « L’enfant qui n’entend pas »
Dominique Seban-Lefebvre & Christine Toffin
Belin Éditions, 2008
Ce livre est rempli d’informations en tous genres. Je l’ai trouvé très intéressant
car il s’adresse aussi bien aux parents qu’aux professionnels.
Il aborde plusieurs thématiques liées à la surdité d’un enfant et
répond à de nombreuses questions.
Voilà les différents points principaux :
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« Dans l’attente du diagnostic »
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« L’écho du diagnostic de surdité de l’enfant à l’hôpital »
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« Le diagnostic : savoir le dire, pouvoir l’entendre »
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« Les jours suivants, la surdité devient visible »
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« Tout est langage »
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« Quand l’apprenti parleur devient un être de parle »
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« Les mois suivants, lorsque les parents choisissent de consulter le généticien »
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« Les mois suivants, lorsque les parents font un nouveau projet pour leur enfant avec l’implant cochléaire »
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« De l’école au monde des adultes, la place de l’enfant sourd »
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« Les années à venir, un tournant dans les techniques, un bouleversement des idées »
Lien de l’image : https://www.belin-editeur.com/lenfant-qui-nentend-pas
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En plus de cela, il y a également un glossaire. Cette partie comporte beaucoup de mots de vocabulaire spécifiques aux déficiences auditives et je trouve qu’ils y sont très bien expliqués.
Au début de la conclusion de ce livre, j’ai découvert cette citation de Shakespeare que j’ai beaucoup aimée :
« Comment se fait-il qu’une différence unique et de hasard, inscrite dans le corps d’un homme,
annule et fasse disparaître toutes ses autres qualités
de caractère ou de fortune ? »
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Bibliographie :
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Gonda, A. (2018). Aspects historiques du handicap et des personnes à besoins spécifiques. Document non publié. Haute Ecole de Bruxelles.
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Œuvre Nationale des Aveugles (s.d.). Cécité et malvoyance.En ligne https://ona.be/que-faisons-nous/sensibilisations-et-formations/cecite-et-malvoyance/
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Seban-Lefebvre, D. & Toffin, C. (2008). L’enfant qui n’entend pas. Paris, Belin Éditions.
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Professur : André Mbo Gonda
